Bert Danckaert a braqué son appareil photo, ces dernières années, sur les murs et objets de l’espace « creux » des grandes villes. Il a photographié sur les cinq continents, y compris dans les mégalopoles que sont Pékin, Hong Kong, Guangzhou, Shanghai, Bombay, Londres et New York. Il étudie l’interchangeabilité de l’espace urbain. Dans quelle mesure avons-nous abandonné le monde à la globalisation et aux multinationales et jusqu’à quel point l’identité culturelle a-t-elle encore son mot à dire ? Bert Danckaert ne donne pas de titres à ses photos mais des numéros. Parce qu’il entend montrer une abstraction de la complexité politique, sociale et écologique du monde actuel.